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    Quelques réflexions inspirées du très brillant et stimulant spectacle théâtral "Ça ira 1 – fin de Louis", écrit et mis en scène par Joël Pommerat.

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    A propos de ce dauphin qu'une foule a laissé mourir de déshydratation sur une plage en Argentine après s'être trop longuement livrée au jeu des selfies...(1)

     

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  • J'entends assez souvent des personnes dire qu'elles se sentent culpabilisées par les messages médiatiques prônant des comportements individuels "respectueux de l'environnement". Ces personnes disent se sentir culpabilisées de prendre leur voiture pour se déplacer ; culpabilisées de manger de la viande, etc. Ces messages sont parfois perçus comme des injonctions et rejetés avec véhémence, et avec eux tout le discours et la posture écologistes. Ce rejet m'interpelle.
    Utiliser l'argument du "on nous culpabilise" cache quelque chose.

     

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    (ci-dessous l'article synthétisé en 1 page ; pour les amateurs, la version intégrale en 3 pages est ICI)

     

    La responsabilité, être responsable, c'est le fait de connaître et de mesurer les conséquences prévisibles de ses actes, et d'en tenir compte dans ses choix, ses actions, et enfin d'assumer.

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    Au présent est la liberté : la liberté de choisir ; le libre arbitre. Liberté de faire tel choix ou le choix contraire, ou un choix intermédiaire. Oui, comme chaque individu, je suis libre ; mais pas libre de faire n'importe quoi ! Car mes choix, mes actions ont des conséquences. Et, souvent, je les connais avant... Difficile alors de ne pas en tenir compte... La responsabilité sous-entend une projection dans l'avenir ; une attention / une importance accordée à ce qui va advenir, et aux autres.

     

    Voilà donc le point de départ de la responsabilité : la connaissance des conséquences de mes actes. Pour être responsable, il faut déjà être informé. En matière d'écologie en particulier, les informations aujourd'hui ne manquent pas : tout un chacun a désormais une connaissance ne serait-ce que grossière des conséquences écologiques de ses actes ; des conséquences pour d'autres personnes ; des conséquences à l'autre bout du monde ;des conséquences pour certains écosystèmes et même pour des équilibres planétaires (le climat, le cycle de l'eau...). Le seul point de relative incertitude est celui des effets à long terme.

     

    Mais être responsable c'est plus qu'être informé. Être responsable, c'est être conscient des conséquences de mes actes, de mes choix. Cela suppose que j'aie bien examiné les informations en ma possession ou disponibles ; que je me les sois appropriées ; que je mesure, que j'apprécie les enjeux de mes actes, dans leurs différentes dimensions ; pour moi-même et pour les autres. Que je me demande ce qui est vraiment important pour moi, a u fond. J'admets que c'est un effort, que cela peut être parfois un peu "prise de tête" (cas de conscience)... Ce n'est pas facile d'être libre ! Pas facile d'être responsable ! Pas facile d'être adulte ! Mais quand même : quelle joie de se sentir conscient des choses, responsable, cohérent dans ses actions. Quelle fierté ! Non ?

     

    A l'inverse, ne pas tenir compte des conséquences de mes actes, alors que je les connais, ne pas me préoccuper de l'avenir, ni des autres, faire comme si de rien n'était, cela s'appelle de l'irresponsabilité. Mais, aujourd'hui ou demain, l'irresponsabilité d'aujourd'hui finira un jour par me revenir en pleine face...

     

    La conscience est la condition sine qua non de la responsabilité ; c'est elle dont j'ai besoin pour décider, pour arbitrer, pour faire ce que je pense être le bon choix. La responsabilité réside alors dans le choix que je fais, dans la prise en compte des conséquences. Être responsable c'est agir en conséquence. Le responsable, c'est le chef ! Celui qui arbitre ; celui qui prend les décisions ; les décisions qui s'imposent, les décisions appropriées. Ma décision est prise en connaissance de cause ; ou plutôt en connaissance de conséquence ! Je sais pourquoi je fais tel choix. Et, par suite, je me sent bien avec ce choix.

     

    Être responsable c'est aussi un devoir, celui d'assumer les conséquences de mes actes. C'est le dernier temps de la responsabilité. Mes actes ont des effets. Assumer ma décision, cela veut dire que je dois m'attendre à ce que l'on vienne (éventuellement) me chercher. Pour que je réponde de mes actes.

     

    La responsabilité est à l'évidence une question de justice. Ce n'est pas qu'une question que l'on traite dans les tribunaux ! C'est une posture qui vise à ce que les situations soient justes et équitables.

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    Liberté et responsabilité

     

    Liberté et responsabilité sont les deux faces d'une même pièce, dont le corps est la conscience. Elles sont totalement inséparables ; comme deux sœurs siamoises.

     

    La responsabilité est clairement une limite à la liberté. C'est à cause des conséquences de mes actes que je ne fais pas tout ce qui me chante (en fait) ; que je ne peux pas faire tout ce qui me chante (en droit). Il y a en effet une auto-limitation d'une part, et une limitation en droit d'autre part (la loi, le contrôle et les sanctions associées):

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    Le problème de la responsabilité collective

     

    Si la liberté est individuelle ; la responsabilité est souvent collective, spécialement en matière d'écologie,d'environnement. Il peut alors paraître difficile aux individus d'être responsables.

     

    La question renvoie à la participation de l'individu au mouvement de masse : il y a contribue ou il s'en désengage. Il n'y a qu'une réponse à ce problème, c'est celle de la parabole du colibri, colportée notamment par Pierre Rabbhi : "Je fais ma part". Même si cette part paraît sans effet significatif sur la situation, il est indispensable que l'individu responsable l'accomplisse. Personne ne le fera à sa place ! Je crois que les messages d'aujourd'hui, notamment en matière d'écologie, indiquent justement aux citoyens ce que chacun(e) peut faire à son niveau pour améliorer la situation.

     

     

     

     

     


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  • Le film "Le dictateur" a été réalisé et interprété par Charlie Chaplin en 1940. En pleine guerre mondiale, Chaplin a osé  caricaturer Adlof Hitler, sous les traits d'un dictateur ridicule, Hynkel, qui possède un sosie en la personne d'un barbier juif pacifiste. A la fin du film, le barbier prend la place du dictateur et livre à sa place un discours retransmis au monde entier. Un discours saisissant d'humanisme, de pacifisme, de volontarisme et d'espérance.

     

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