-
La connerie de certaines situations
Dans la pensée commune, le qualificatif de con s'applique aussi pour déplorer certaines situations d'inharmonie ou de violence. Exemples : les couples qui se font des vacheries au moment de se séparer, les frères qui se battent, les familles qui se déchirent pour l'héritage... Et, bien évidemment, on déplore le summum de la violence : la guerre : "c'est con, la guerre".
Dans ce cas-là, "c'est con" veut dire "c'est triste" ; triste d'en arriver là. Le sentiment désagréable que provoque en nous la connerie, c'est la tristesse.
Déplorer ces situations traduit une sorte de refus de la fatalité : les choses auraient pu se passer autrement ; les "belligérants" auraient pu faire autrement ; sous-entendu : "s'ils avaient voulu"... C'est peut être bien ça qui manque : que les belligérants aient la volonté de dépasser leurs égos pour arranger les choses : les cons s'accrochent au casus belli, au motif de fâcherie ; ils n'arrivent pas à décrocher. Oui, c'est bien un manque d'intelligence...